Bronzette sur la terrasse du Printemps à Paris

Terrasse panoramique, Printemps à Paris

Direction le rooftop du grand magasin Printemps à Paris !

Le soleil pointe le bout de son nez, une séance bronzette s’impose. Connaissez vous la terrasse du Printemps à Paris ? Ne vous trompez pas, il s’agit bien du grand magasin Printemps dédié à la maison, au niveau du citadium. Certes un peu chiche en terme d’ambiance, cette terrasse panoramique est plus appréciée des touristes que des parisiens mais elle a aussi le mérite d’être grande et de nous éviter ainsi de chercher inlassablement une place. Et puis, l’accueil étant pour ainsi dire inexistant, aucune pression de vous forcera à quitter votre siège faute de consommer davantage… Amenez donc votre bouquin, vos lunettes de soleil et posez vous. Choisissez votre clan, d’un côté la Belle Tour Eiffel, de l’autre la Romantique Montmartroise…

Terrasse panoramique, au 9ème et dernier étage du Printemps Maison, 64 boulevard Haussmann, Paris

 

Terrasse panoramique, Printemps à Paris
La romantique Montmartroise, Sacré Coeur, Paris.
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
La Belle Tour Eiffel, Paris.
Terrasse panoramique, Printemps à Paris
Terrasse panoramique, Printemps à Paris

 

 

 Le Printemps, Paris. 

EnregistrerEnregistrer

Monumenta 2014, Grand palais

Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais

La très étrange cité d’Ilya & Emilia Kabakov…

Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, j’ai été déçue, même très déçue par cette 6ème édition Monumenta au Grand Palais. Chaque année, la (monumentale) Nef accueille un projet artistique spécialement conçu pour sa grandiose taille, 13 500m2 de sol, de hauteur sous verrière vertigineuse, de lumière et d’infini… Pour cette fois-ci, c’est le couple d’origine russe Ilya & Emilia Kabakov qui se sont prêtés au jeu en livrant une étrange cité utopique, faite de petits mondes (voulus) merveilleux où il est question d’interroger les visiteurs sur l’identité humaine, notre place dans l’univers, notre rôle sur la planète…

DU SPIRITUEL // Voilà une plongée bien trop mystique à mon goût. Les astres, les anges, le tout arrosé d’une musique lancinante gothique. Les charpentes façon cathédrale & les ambiances sacrées et religieuses, j’avoue être restée un peu hermétique au message. Les quelques maquettes peuvent être intéressantes mais restent creuses, sans dimension. Les tableaux sont mutiques, on est laissés à l’abandon. Et lorsqu’on me demande de m’assoir sur un grand canapé dans une immense salle rouge avec pour seul décor 2 portes défraichies, un mur sans tableaux, sans intérêt. Avec pour seule compagnie un peu de Bach, j’ai soudain la nostalgie de mon salon chaleureux… J’ai lu sur le dépliant qu’il devait y avoir des impressions lumineuses projetées sur les murs. Rien. Par une journée si ensoleillée, c’est ballot. Décidément, le couple Kabakov aura du mal à me convaincre…

UN PROJET QUI SE VEUT COLOSSAL // … Peut-être y arriveront-ils avec la construction de leur étrange cité, leurs murs hauts et solides. La blancheur éclatante a, il est vrai, quelque chose d’hypnotique et l’on imagine aisément la construction labyrinthique de ces mondes. On s’y perd d’ailleurs aisément. Mais hélas, encore une fois, le projet échoue car il est impossible de monter sur les escaliers ou les coursives de la nef pour contempler de haut cette cité. Pourquoi les avoir condamnées ? Le monde de Ilya & Emilia Kabakov reste donc tout petit, refusant d’assumer la liaison architecturale avec la hauteur de la Nef. Encore une fois, déception.

En bref, cette 6ème Monumenta m’aura largement déçue. Parce qu’elle ne m’aura pas questionnée, parce que j’ai trouvé l’oeuvre pauvre et désuète. Parce qu’elle n’a rien de monumentale… C’est là que je regrette Anish Kapoor et sa folie grandiose. Ilya & Emilia Kabakov m’ont donné l’impression d’avoir adapté plus que créé pour la Nef du Grand Palais, leur Cité Utopique n’est décidément pas à la hauteur de l’édifice du Grand Palais. Dommage, surtout au regard de l’actualité politique, qui aurait pu, bien malgré elle, donner une dimension énorme au projet. Il n’en est rien. Mission avortée, objectif non accompli. Next.

Monumenta 2014, Ilya & Emilia Kabakov, L’Etrange Cité. Nef du Grand Palais, Paris. Jusqu’au 22 juin 2014. (Plein : 6€ Réduit : 3€ Tribu : 15€ (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans). Plus d’informations sur le site du Grand Palais.

Pour ma part, je n’ai tout de même pas regretté ma venue, rien que pour apprécier comme à chaque fois la sublime nef du Grand Palais qui vaut à elle seule le prix d’entrée à Monumenta… Par temps ensoleillé, prévoyez les robes et bermudas car c’est les tropiques sous la verrière (et encore plus dans les pièces fermées recréant les mondes de l’étrange cité). 

 

Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
Monumenta 2014, Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov au Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
La porte de l’Etrange Cité // Monumenta 2014, Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
Monumenta 2014, Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
Monumenta 2014, Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
Monumenta 2014, Grand Palais
Monumenta 2014, Ilya et Emilia Kabakov Grand Palais
Monumenta 2014, Grand Palais

 

 

 

Le Grand Palais

EnregistrerEnregistrer

Motion Factory, Gaîté Lyrique

Motion Factory ©Kyle Bean

Silence, on tourne ! 

Vous avez jusqu’au 10 août pour filer à la Gaîté Lyrique à Paris et vous plonger dans la magnifique expo Motion Factory ! Vous avez toujours rêvé de vous faufiler dans les coulisses d’un film d’animation ? Vous aimeriez connaître les nouveaux acteurs du cinéma en stop motion d’aujourd’hui ? Vous êtes au bon endroit, Motion Factory vous donne toutes les ficelles de la fabrication des images animées !

Si aujourd’hui les nouvelles technologies sont à la pointe des super-productions cinématographiques, le film d’animation demeure, lui, un espace de création sans fin pour ceux qui veulent réinventer les techniques les plus variées, les plus primitives et forcément créatives du cinéma. Un retour au tactile. Avec du bois, du carton, du papier, de la pâte à modeler, du sable ou des marionnettes…

//Un collectif d’artistes internationaux// Un peu à l’image d’un Méliès travaillant dans son studio en 1897, la Gaîté Lyrique a demandé à des artistes venus des quatre coins du globe de réinventer l’image animée, et d’exposer certes le film fini mais aussi et surtout les travaux des coulisses. Lorsqu’on sait qu’une seconde de film requiert 24 images, on imagine aisément l’ampleur du travail qui va composer toutes les étapes de la création du film. Et du temps engagé… Des moodboards aux storyboards, des personnages démultipliés en autant d’expressions corporelles nécessaires, l’exposition est riche. Comptez bien 2h si vous aimez prendre votre temps et si vous voulez apprécier l’ensemble des oeuvres… Sûrement 3h si vous décidez d’apporter votre grain de créativité au projet fabuleux qu’a décidé d’entreprendre Motion Factory à l’aide de l’association KinoFabriK. Pendant la durée de l’exposition, il vous est ainsi possible d’aider à la création d’un film d’animation. A vous de choisir le cours de l’histoire, de déplacer les éléments et de veiller à la bonne continuité et la logique de progression du film ! Sous vos yeux, sur de grands écrans, le film se crée. Magique…

//Plein les yeux !// …Magique, la scénographie l’est aussi. Décidément, j’aime les expositions de la Gaîté Lyrique. Souvenez vous, j’étais restée ébahie devant l’inventivité de Happy Show. Et bien c’est une nouvelle fois réussi. Il faut dire que la Gaîté Lyrique est futée. Elle confie les rênes de la scénographie à des gens créatifs, comme ici au réalisateur Yves Geleyn. C’est lui qui a réuni la quinzaine d’artistes et maisons d’éditions internationaux, qui a créé ce lien de synergie entre eux, au point de fabriquer des films d’animation tactile juste pour Motion Factory, et de ressortir pour nos jolis yeux les archives de leur travail… C’est lui aussi qui a confié la scénographie à 5.5 DesignStudio, sous forme d’ateliers de création en bois avec des espaces colorés et finis afin de regarder les courts métrages, et à l’envers du décor, des cabanes en bois bruts pour découvrir comme des petites souris les coulisses de fabrication… Maquettes, dessins, photos et même des petits making-offs pour chaque présentation d’artiste, il y a de quoi scotcher. Et quand en fin de parcours, on vous invite à vous prélasser dans de grandes banquettes pour regarder 1h de courts métrages, alors l’exposition a fini de nous conquérir !

Voilà, si j’ai eu un pincement au coeur lorsque je me suis aperçue que je ne retrouverais pas Wallace & Gromit ou Michel Gondry au sein de cette exposition, j’en suis ressortie heureuse d’avoir eu le droit à un panorama de la jeune création d’aujourd’hui. Peu connus du grand public, les artistes choisis par Yves Geleyn sont issus du clip et de la publicité, un secteur où l’expérimentation et la créativité fusent. Des pépites pour nous. Un dernier conseil avant de vous ruer dans cette exposition : il y a du monde donc pas d’affolement, avancez, trouvez votre place pour regarder les films, prenez du temps et revenez sur vos pas. Il n’y a pas d’impératif à suivre l’exposition dans un sens ou dans l’autre. Bref : PROFITEZ !

 

Motion Factory, jusqu’au 10 août 2014. A la Gaîté Lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris. Accès Métro Réaumur Sébastopol (PT 7,5€, TR 5,5€) D’autres événements sont prévus en parallèle de Motion Factory : conférences, ateliers… 

 

Motion Factory ©Kyle Bean
©Kyle Bean
Motion Factory, Gaîté Lyrique
© vinciane verguethen
Motion Factory, Gaîté Lyrique
© vinciane verguethen
Motion Factory, Gaîté Lyrique
© vinciane verguethen
Motion Factory, Gaîté Lyrique
©Yves Geleyn
Motion Factory, Gaîté Lyrique
©Yves Geleyn
Motion Factory, Gaîté Lyrique
©Yves Geleyn
Motion Factory, Gaîté Lyrique
©Emma de Swaef & Marc James Roels
Motion Factory, Gaîté Lyrique
© vinciane verguethen

 

 

EnregistrerEnregistrer

Concert de HollySiz à la Cigale !

Hollysiz Concert la Cigale Paris

 Liane rouge.

Connaissez-vous HollySiz ? Derrière ce nom de groupe se cache un tout petit bout de femme qui aime bousculer les évidences. Les idées préconçues, très peu pour elle ! D’une façon presque enfantine et pourtant si rock, elle affirme un style posé & réfléchi. Alors inutile de vous attarder sur le fait qu’elle s’appelle Cécile Cassel, et qu’elle a une large famille bien connue et pour amis des gens qui foulent régulièrement les tapis rouges (tous présents hier soir à la Cigale). Sur scène, elle a trouvé sa place. Et sa joie est communicative. On l’aime dès le premier sourire rouge baiser lancé, et d’autant plus que tout le reste n’est que rythme & talent.

MA RENCONTRE AVEC HOLLYSIZ // Instant confession. J’allais au concert de HollySiz sans vraiment savoir si j’allais être totalement conquise. Envoûtée par les rythmes dansants de Come back to me, je me suis vite retrouvée avec son 1er album My Name Is entre les mains. J’ai aimé son sens millimétré du rythme, ses instants électriques & ses mélodies mélancoliques assumées. J’ai aussi aimé plus que tout la voix de Cécile Cassel, chaude et profonde, et les textes de l’album qu’elle a entièrement écrit… Mais voilà, je ne l’ai pas passé en boucle, attendant plus que tout de la rencontrer en live afin d’éviter les sonorités trop plates de l’album studio.

DERBIES & DAISY DUKE // Dans cette Cigale pleine à craquer, je ne sais pas si c’est le magnifique morceau composé avec les Brigitte et secrètement rêvé pour mettre en musique un James Bond réalisé par Quentin Tarantino, mais HollySiz m’a terriblement fait penser à l’univers de ce réalisateur dantesque. Une liane en transe, qui bouge si bien qu’il est impossible de rester de marbre. Un personnage de femme comme les aime Tarantino, bouillonnante & forte, sensuelle, & au style affirmé. Derbies vernies & Daisy Duke rouge flamboyant (comprenez mini short, du nom de l’héroïne de Shérif, fais moi peur, qui portait ces shorts courts et moulants), tignasse folle blonde platine, elle serait presque une cousine (pas si) éloignée des Jackie Brown, Mia Wallace et autres guerrières de feu de Tarantino…

Vous l’aurez compris, HollySiz c’est avant tout un univers. Ajoutez à cela de très bons musiciens, une complicité évidente entre eux, & la performance vocale sans faille de Cécile Cassel malgré son déhanchement sans limite et le spectacle devient impressionnant. HollySiz dessine les contours d’une pop intense qui s’amuse à se jouer des codes. Les influences sont éclectiques, du rock au hip-hop, mais toujours centrées autour de la voix. Rauque, accidentée, chaude & même parfois de tête, et ça, on aime bien. Elle tente HollySiz, et elle a raison ! Sur scène, le visuel est rouge, rayé, contrasté, tout en hauteur… et franchement bien éclairé. Elle nous a dit avoir grandi dans le 18ème et rêvé de faire un jour La Cigale : défi relevé ! Je vous laisse sur quelques images en live de HollySiz !

 

 

Pour info, elle continue sa tournée à travers la France et repassera par Paris à l’Olympia le 22 octobre prochain ! Il reste des places ! 

 Enfin, un dernier mot sur sa 1ère partie qui m’a vraiment séduite, nous avons fait la connaissance du surréaliste Adanowsky. Une pop décalée voire absurde, extrêmement dansante lorsqu’elle flirte avec la voix de tête de son chanteur Adan Jodorowsky… A creuser ! Vous connaissez ?

 

 

Hollysiz Concert la Cigale Paris

Hollysiz Concert la Cigale Paris
©Dimitri Coste
Hollysiz Concert la Cigale Paris
©Dimitri Coste
Hollysiz Concert la Cigale Paris
©Dimitri Coste

 

 

 

 

EnregistrerEnregistrer

La grande galerie de l’évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Le Roi Lion & le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN)

Dans la foulée des Grandes Serres que je vous présentais hier, s’il y a bien un autre endroit juste à côté qui me rappelle des souvenirs d’enfance, c’est la Grande galerie de l’Evolution au MNHN. Si c’est la sortie idéale pour les mini pouces mais que vous n’avez pas d’enfant sous la main, vous pouvez toutefois faire comme moi et y emmener votre conjoint. Et comme il n’y avait jamais mis les pieds, l’expérience fut très intéressante : la magie du lieu marche aussi sur les adultes, croyez moi! Et si vous n’êtes pas très animaux empaillés, notez que 1/la scénographie évite tous les clichés nauséabonds de la taxidermie & que, 2/l’architecture du lieu, chaude, immense et enveloppante vaut largement le détour… Au total, c’est environ 7000 espèces qui peuplent cette Grande galerie de l’évolution. N’oubliez pas de visiter, dans la contre allée du 1er étage, l’espace dédié aux espèces en voie de disparition ou totalement éteintes. Ce cabinet de curiosité à la scénographie étudiée -lumière tamisée, coffres de bois et de verre- nous laisse ressortir avec l’idée toujours plus forte en tête, que l’importance du geste humain sur notre planète est primordiale…

Alors, y êtes vous allés, vous aussi, lorsque vous étiez enfant ?

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

Grande galerie de l'évolution, MNHN

 

EnregistrerEnregistrer