Monstres Academy

Les futurs « terreurs d’élite »…

Chéri, je crois que le petit a raison.

Comment ça ?

Les soit-disant terreurs nocturnes. Il a raison. Le monstre yéti violet et bleu… Peut-être qu’il existe.

Comment peux-tu dire ça…tu divagues ma pauvre Georgette.

Et pourtant…

« Une enquête récente a démontré qu’une possible usine à monstres pourrait exister dans une autre dimension et serait reliée à nos charmants bambins…par nos portes. Une université hautement reconnue avec une section « terreur » serait même à l’origine de la création de ces monstres de compét’. Exercices de grimaces, concours de cris terrifiants et mimiques dégoûtantes sont au programme des créatures inscrites. L’objectif ? S’immiscer sans le moindre bruit dans les chambres et déclencher le cri le plus violent, le plus déchirant à nos chères petites têtes blondes. L’art de « ne pas avoir peur de faire peur » est lancé, et c’est aujourd’hui tout une nouvelle génération de petits monstres qui rêvent de travailler dans cette branche professionnelle. Il faut dire que ce secteur ne connaît pas la crise et les débouchés sont grands. Petits enfants phobiques des araignées ou terrorisés par les requins, peur du noir ou des loups, les monstres risquent en effet de trouver encore et toujours de l’inspiration pour créer les plus grandes peurs… »

C’est en tout cas le plan de carrière de Bob Razowski & de Sulli, déjà héros de Monstres et Cie. Petit retour en arrière pour le mini cyclope vert et son acolyte à poils bleus, qui se retrouvent dix ans avant sur les bancs de l’école pour devenir les plus grandes terreurs de l’univers. Le « prequel » étant un exercice plutôt difficile pour jouer dans l’originalité, il faut souligner la finesse déployée par Pixar dans cet opus. Monstres Academy rassemble la beauté des images, la précision millimétrée de l’animation, les trouvailles scénaristiques des personnages et une ambiance peaufinée. Chaque créature semble être un véritable petit laboratoire de recherches à lui-même : les formes, les couleurs et les pouvoirs des petits monstres sont sans limites ! Pixar semble même s’amuser des codes si chers à Disney pour les détourner et retrouver sa si chère impertinence, à l’image de la fin de l’histoire. Et puis quel plaisir de voir un film d’animation malmener sans vergogne de mignons petits humains et faire d’horribles créatures, des héros. Le monde à l’envers. J’aime. En revanche, même si l’univers de la fameuse université américaine avec fraternités, concours et campus intégral est parfaitement retranscrit, il s’avère qu’il se trouve peut-être un peu trop aux antipodes de nos souvenirs de scolarité, limitant quelque peu l’effet d’adhésion et de personnification…nous laissant parfois en retrait des aventures de Bob & Sulli.  Et oui, il fallait bien un bémol !

Monstres Academy

Monstres Academy

Monstres Academy

Monstres Academy

 

  • Pour devenir une terreur, c’est par ici

 

EnregistrerEnregistrer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *