Ticket d’or pour Angelina

Chocolat Angelina

Chocolat chaud trois étoiles

J’ai gagné mon ticket, j’ai sorti le chocolat chaud Angelina… Car si les températures baissent, elles sonnent aussi le temps de se lover dans une couverture molletonnée avec un bon bol de chocolat. Une personne bien intentionnée (et attentionnée) m’avait offert cette petite bouteille magique renfermant le trésor. Du chocolat à l’ancienne, fort, puissant qui ne demandait qu’un ciel blanc et froid pour terminer à la casserole. L’odeur intense et profonde m’a tout de suite inspirée les lacs cacao de la chocolaterie de Willy Wonka. Et j’ai voulu ainsi relever la couleur mystérieuse du chocolat, d’une pointe acidulée avec des figures rouges coloris cramberry… Une série de photos pour vous mettre l’eau à la bouche en quelque sorte ! Mais vous laisserez vous tenter ? Sans aucun doute, ne vous laissez pas intimider par Willy Wonka. La gourmandise est assurément une très belle qualité.

Chocolat Angelina
Chocolat à l’ancienne, Angelina ©Esperluette
Charlie et la chocolaterie, Tim Burton
Charlie et la chocolaterie, Tim Burton
Chocolat Angelina
©Esperluette
Chocolat Angelina
La Maison Angelina ©Esperluette
Chocolat Angelina
©Esperluette
Chocolat Angelina
©Esperluette
Charlie et la chocolaterie, Tim Burton
Charlie et la chocolaterie, Tim Burton

 

 

 

 

La Maison Angelina, trésor en tasse…

La grande épicerie de Paris, trésor en bouteille…

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Pixar mon amour, Musée Art Ludique

Exposition Pixar, Musée Art Ludique

Les 25 ans d’animation de Pixar

Inaugurée en 2006 au MOMA à New York, l’exposition des 25 ans d’animation de Pixar s’est aujourd’hui bien étoffée ! Et c’est avec encore plus de folie, de personnages croqués et d’anecdotes que nous avons aujourd’hui la chance de découvrir ces oeuvres au Musée Art Ludique à Paris. Et pour un événement, c’en est un puisque l’exposition marque aussi l’inauguration de ce nouveau lieu sur la capitale, mettant enfin à l’honneur des arts un peu oubliés des musées, ceux des films d’animations, bandes dessinées, et jeux vidéos. Alors, forcément, avec mes antécédents, bercée depuis bien trop longtemps par les films d’animation et en stop motion, suspendue aux bulles des BDs, et la tête dans les nuages, autant vous dire que j’avais réservé mes entrées depuis un moment.

Et je n’ai pas été déçue. Quel plaisir de se fondre dans l’univers Pixar, avoir l’impression de traverser les studios pour découvrir une multitude de dessins, peintures & sculptures (plus de 500 au total !). L’exposition n’est en effet pas avare d’exemples et c’est la richesse des collections qui saute d’emblée aux yeux (ébahis)…

« Pour réaliser un vrai bon film d’animation, je pense qu’il y a trois points importants à suivre. » L’histoire, les personnages & l’univers du film. Voilà les bases selon John Lasseter, réalisateur, producteur…et surtout directeur artistique de Pixar Animation. Trois points que l’exposition se charge de suivre à la lettre pour structurer notre visite…

« Raconter une histoire captivante »

La grande force de Pixar me semble-t-il est de raconter des histoires avec différents sens de lecture imbriqués. Ainsi, les enfants, les grands enfants et les parents sont tous des spectateurs de Pixar pour des raisons différentes. Si les petits s’attacheront à des rebondissements pleins de charme ou des situations drôles, les autres riront sous cape de la blague sous entendue par les scénaristes et des liens habilement faits avec l’actualité… Quand Wall-E raconte autant une histoire tendre entre deux robots que l’histoire d’une planète qui se meurt, le ton est donné. Quand Les Indestructibles semblent n’être qu’une bonne histoire de super-héros, j’y vois pour ma part une recherche d’obsédés de Comics, s’exprimant avec un graphisme ultra pointu & des références délicieuses…

Toutes ces histoires que les studios Pixar ont créé, vous les retrouvez dans l’exposition. Allez, comme les 7 nains de Blanche Neige, saurez vous me les citer ? Réponse en fin de billet…*

« Enrichir cette histoire de personnages inoubliables »

Et là, attention gros plaisir en perspective. Car les personnages de Pixar, sympathiques ou répugnants, sont tous d’effroyables petites machines de génie ! Sous vos yeux, toutes les ébauches, l’évolution et les recherches en terme de physique, de mimiques, de couleurs de ces personnages. Les différentes têtes qu’auraient pu avoir Sully ou Boo de Monstres et Cie, les mines effarés des poissons du Monde de Nemo, la bonhomie d’Emile, le gentil (gros) rat… Alors oui, autant dire qu’on en prend pleins les yeux ! Surtout qu’en plus de se gargariser de croquis, dessins ou peintures, il y a aussi de magnifiques sculptures en résine qui ponctuent notre déambulation. Les expressions sont à tomber par terre. Je craque. Veuillez me relever s’il vous plaît.

« Introduire ces personnages et leur histoire dans un monde crédible » 

Passées les études de personnages, le scénario bien ébauché, vient l’univers, le monde dans lequel va se déployer le film. Les recherches se font alors sur des planches éludant tous les détails. Les personnages sont réduits à quelques signes distinctifs, laissant la place à l’atmosphère. Atmosphère sombre, colorée, triste ou décalée… Les planches retracent les grandes scènes du film afin de placer l’histoire dans son jus, afin de lui donner un grain, une envergure. Des storyboards d’ambiance, afin de donner une enveloppe au film.

 

Exposition Pixar, Musée Art Ludique

Exposition Pixar, Musée Art Ludique
Disney∙Pixar
Exposition Pixar, Musée Art Ludique
Disney∙Pixar
Exposition Pixar, Musée Art Ludique
Disney∙Pixar

 

 

Enfin, toutes ces oeuvres trouvent un écho dans deux installations inédites et spécialement créés pour cette exposition, le zootrope Toy Story & l’Artscape.

Le zootrope est un jouet optique qui fonctionne sur la persistance rétinienne. Plusieurs images décomposant un mouvement sont mises bout à bout et lorsque la machine se met à tourner, l’oeil les associe pour recréer ce mouvement. Bienvenue dans les prémisses du film d’animation ! Emile Reynaud, en 1892, faisait évoluer cette pratique en praxinoscope avec un système de miroirs pour projeter ses Pantomimes lumineuses dans son théâtre d’optique au Musée Grévin… A leur manière, les studios Pixar ont voulu s’approprier cette magie et ont remplacé les fentes de papier du zootrope (ou les miroirs du praxinoscope) par des rayons lumineux stromboscopiques. Comme un carrousel merveilleux, la machine se met en marche sous vos yeux et peu à peu Buzz l’Eclair, Woody, les soldats de plomb…tous les personnages de Toy Story prennent vie ! Dans le noir de la pièce, je croise encore les doigts pour que personne n’ai vu que je faisais coucou de la main au petit Alien du 1er rang qui me regardait…

L’Artscape, quant à lui, est un court film réalisé par les équipes de Pixar d’après des oeuvres de recherches, esquisses réalisées en peinture numérique ou au pastel qui animées, nous questionnent sur le chemin de l’art numérique et achèvent de nous emporter avec eux dans l’univers Pixar…

 

 

Que vous dire de plus ? Le seul bémol que je peux apporter à cette exposition réside dans sa scénographie car je crois que j’aurais aimé un peu plus de folie, un grain d’excentricité dans le parcours. Mais à vrai dire, ce bémol est assez vite effacé au vu de la richesse des collections. Prévoyez bien 1h, 1h30 pour en faire le tour !

 

Bon, allez, prenez vite vos jambes à votre cou, je ne veux plus vous voir ici, filez au Musée Art Ludique, vous avez jusqu’au 2 mars 2014 !

Exposition Pixar, Musée Art Ludique
Musée Art Ludique, Paris 13ème (Les Docks – Cité de la Mode et du Design © JAKOB + MACFARLANE / Thibaut Vankemmel / Agence Les Barbus)
Exposition Pixar, Musée Art Ludique
Musée Art Ludique, Paris 13ème (Les Docks – Cité de la Mode et du Design © JAKOB + MACFARLANE / Thibaut Vankemmel / Agence Les Barbus)

 

 

*Pari réussi ? Les 10 bébés Pixar sont (sans parler des suites hein !) : Toy Story, 1001 pattes, Monstres & Cie, Le Monde de Nemo, Les indestructibles, Cars, Ratatouille, Wall-E, Là-Haut, et Rebelle !

 

Le site du Musée Art Ludique

Le site des Studios Pixar

Avez vous vu Monstres Academy ? L’avis d’Esperluette, c’est par ici !

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Forever Bitch, Diglee

Forever Bitch, Diglee

Celle qui croque ses copines

Ben oui, car Diglee, alias Maureen Wingrove, a des modèles clés en main dans son quotidien. Donc forcément, c’est bien trop tentant de s’en inspirer ! Bon, le trait est forcé hein… ah… ah bon, à peine ? Bon en tout cas, nous, on est à deux doigts de se rouler par terre donc des amis comme ça, imaginaires ou réels, il faut les cultiver hein Diglee !

Car ce qu’elle aime Diglee, c’est parler des relations humaines. Un peu ethnologue mais surtout spécialisée discussions de filles/sexe/potes/chat. Je ne sais pas vous, mais moi le programme me plaît bien. Surtout quand elle choisit un ton aussi touchant qu’insolent, ce qui forcément, rappelle Margaux Motin. Qu’importe les comparaisons surtout quand elles sont aussi bonnes que celle là ! Oui oui oui, Diglee a deux potesses, aux antipodes l’une de l’autre, « Raiponce » douce et romantique & la frappée Maud, qui m’a fait échapper plusieurs rires gutturaux et assez niais -merci- Donc Louise (soyons totalement fous, voyons-y une petite Diglee illustrée), Raiponce et Maud ont des histoires. De mecs, de fringues, de boulot… Et  bien, on plonge avec elles. Lecture plutôt féminine certes (même si, soyons honnêtes, les garçons lisent nos BDs cachés aux toilettes, non?), le trait est libre et coloré, très vivant. D’ailleurs, petit point à ce sujet, et une question aux illustratrices : les planches de BD ne sont-elles pas un peu votre défouloir mode et shopping ? Quand moi,  je me contente de remplir des paniers fictifs que je ne commanderais jamais, les illustratrices, elles, croquent sur le papier leurs plus grands rêves. Et hop, un petit sac en forme d’ananas, hop une petite robe chat, et tiens, si je lui faisais des chaussures comme j’ai rêvé la nuit dernière à elle ??? Et ça, avouons le, qu’est ce que ça emplit de bonheur nos petits coeurs de lectrices !

Forever Bitch est donc une BD de fille qui parle aux filles & une BD forcément pipelette (mieux vaut avoir des yeux de jeune chaton pour lire certaines bulles moi je vous le dis !). Et franchement… ça fait du bien.

-Je ne peux pas terminer sans LA Mention Spéciale pour le chat. Grrraou pour toutes les postures ultra étudiées qui, à elles seules, m’ont déjà pliée de rire…-

Forever Bitch, Diglee

Forever Bitch, Diglee

Forever Bitch, Diglee

Forever Bitch, Diglee

 

Le book de Diglee, son blog (une mine de pépites, de paillettes, enfin c’est riche quoi), son facebook & twitter

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