Quel statut d’entreprise choisir ?

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Si il y a bien une question qui se pose tout de suite quand on a un projet de création d’entreprise, c’est le choix du statut. Pour ma part, les choix qui se proposaient étaient un peu plus réduits puisque je suis seule à bord du navire esperluette ! Le choix tanguait donc entre une EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) & une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée). Puis, je me suis mise à inclure le statut d’auto-entrepreneur dans la balance… Les vrais de vrais ne veulent pas entendre parler de ce statut, qui s’apparente, il est vrai, à légaliser une activité personnelle souvent rémunérée au black. On me l’a bien répété en juin dernier lorsque j’ai passé ma formation « 5jours pour entreprendre » à la CCI de Paris, l’auto-entrepreneur, c’est de la gnognote ! Mais voilà, que voulez-vous, je ne suis qu’un moussaillon d’eau douce, une poule mouillée, et je commencerais par être auto-entrepreneur. Par facilité, par souplesse du système, pour tester mon activité et pour me familiariser petit à petit avec le milieu du travail indépendant. C’est qu’il n’y a encore pas longtemps, je gérais des grilles de télé moi ! Alors j’y vais en douceur vers ce nouveau boulot. Avec passion et envie mais en douceur. Et si tout se passe bien (je compte sur vous !), d’ici 6 mois, je constituerais ma première « vraie » entreprise.

Etre auto-entrepreneur & chômeur

Bingo, vous avez gagné le jackpot des singularités. Déjà que les relations avec le Pôle Emploi n’étaient pas simples…Bon, la bonne nouvelle, c’est que vous avez le droit à des aides :

  • L’ACCRE

= exonération partielle des charges sociales à demander en même temps que l’immatriculation en tant qu’auto-entrepreneur, ou dans les 45 jours suivants, au CFE référent (indiqué lors de l’inscription). Si vous êtes chômeur, c’est la première aide à demander !

  • L’ARCE

= droit à la capitalisation des ARE auxquelles on a le droit (50% du montant des droits restants versés en 2 fois : 1 au début de l’activité et la suivante 6 mois après)

  • La NACRE

= suivi complet et sur plusieurs rendez-vous par une antenne du Pôle Emploi spécialisée dans la création d’entreprise. Cela permet la finalisation du projet & des aides au financement (taux à prêt 0 couplé à un prêt bancaire (effet de levier sur les banques) dont la durée et le montant doivent être au moins égaux à ceux demandés en aides) Maximum des aides demandées : 10000€

Le passage vers la création d’une société

Etape n°1 à ne jamais prendre à la légère : ne pas hésiter à faire appel à un comptable pour vous accompagner dans vos démarches !

Pour les différences entre les statuts juridiques, je vous ai fait un petit tableau récapitulatif :

Quel statut d'entreprise choisir ?

Les formalités à la création d’entreprise

Lors de votre création d’entreprise, vous aurez affaire à différents termes qui caractériseront votre entreprise :

  • SIREN : 9 chiffres = l’entreprise
  • SIRET : 9 chiffres du Siren + 5 autres chiffres qui correspondent à une antenne de l’entreprise (si on déménage, on obtient un autre Siret)
  • APE : activité principale exercée
  • NAF (nomenclature française) : 4 chiffres + 1 lettre (le code NAF est important pour vous présenter devant les banques et/ou assurances car les NAF leur parlent en terme de risques engendrés en fonction de votre activité)
  • TVA INTRACOMMUNAUTAIRE : n° donné par les services fiscaux et figurant sur le k-bis (fourni par le greffe du tribunal du commerce), formé de FR + 2 chiffres + n°SIRET
  • CGA (centre de gestion agréé). Il est fortement conseillé d’y adhérer pour 300€/an si on est à l’impôt sur le revenu sinon le bénéfice est majoré de 25% (et donc influe sur le montant imposable!). Il faut y adhérer dans les 5 mois qui suivent l’immatriculation. Le CGA propose des formations gratuites, remet à chaque clôture un rapport de gestion pour se comparer à nos concurrents…

Les liens ressources

L’APCE : « Le » site ressources à mettre dans vos favoris.

La CCI : La chambre de commerce et d’industrie, qui propose aussi des formations & des accompagnements à la création d’entreprise.

L’auto-entrepreneur : Le site où il faut se déclarer pour devenir auto entrepreneur.

L’ACCRE : Portail du service public qui détaille l’aide, avec le formulaire à télécharger en ligne.

Voilà pour ces quelques conseils sur comment choisir le statut de sa boîte. Etant donné que j’en découvre encore tous les jours, n’hésitez pas, si vous avez votre propre expérience, à laisser votre avis en commentaires !

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6 réponses sur “Quel statut d’entreprise choisir ?”

  1. Je suis comptable en cabinet pour ma part… !
    Tu as très bien fait de commencer en tant qu’AE. Cela te permettra de commencer doucement, de trouver un rythme, d’apprendre à gérer l’administratif sans entrer dans les formalités compliquées (la TVA, l’IS, le dépôt des comptes au greffe…) et d’échapper aux taxes parfois très lourdes (la CFE par exemple… Tu es exonérée pour le moment), et surtout aux charges sociales (au RSI uniquement pour ton statut de commerçante) bien trop lourdes ….
    Tu auras tout le temps, une fois ton activité rodée, de choisir un statut juridique plus « pro »…!
    Et ce jour la, fais toi aider d’un gentil comptable… Je t’assure que tu en auras besoin ! 🙂 🙂

    1. Ah c’est très gentil, merci pour ces conseils avisés qui me rassurent ! Et en effet, une fois sous le statut d’entreprise, je n’hésiterais pas, je ferais appel à un comptable ! Je ne l’envisage pas autrement 😉 A bientôt Manuela !

  2. Conception de livres : biographies familiales, livres de cuisine… Je coordonne des projets éditoriaux auprès de personnes ou associations qui souhaitent s’autoéditer. Cela couvre toutes les étapes : choix du format, du papier,de l’imprimeur, de l’iconographie, écriture si besoin, réécriture, correction, mise en pages… Tout ce qui fait un beau livre quoi ! Mais cela me prend un temps fou et me rapporte… trop peu! Je me demande régulièrement si je ne devrais pas faire autre chose mais j’aime tellement ça ! Le livre et le bonheur de mes « petits » clients quand ils le tiennent en mains … 🙂

  3. Personnellement je suis auto entrepreneure malgré l’avis de la CCI qui me déconseillait ce statut 🙂 mais je végète un peu certainement parce que je suis salariée et que mon activité constitue un appoint ! Et puis manque de temps et de moyens pour la prospection commerciale ! Bon courage à toi

    1. Merci beaucoup pour ton retour d’expérience ! C’est sûr que l’auto-entrepreunariat en tant qu’activité d’appoint, ça doit être plus compliqué à faire prospérer 😉 Tu fais quelle activité en tant qu’auto-entrepreneure ?

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