Le café Instituutti à l’Institut finlandais

Café Instituutti, Institut finlandais

Pause cocoon à l’heure du goûter.

Dans la famille des cafés nordiques, je demande la Finlande ! Direction donc la rue des écoles, pour boire un verre avec vue sur le musée de Cluny, je nomme l’Institut finlandais ! N’hésitez pas à passer les portes de ce lieu, vous serez accueillis par une toute petite galerie-boutique qui met à l’honneur de jeunes designers finlandais puis, au fond, un café cocoon à l’ambiance épurée et reposante, l’Instuutti ouvert en partenariat avec le café Coutume, déjà reconnu pour son savoir faire caféiné…

HYGGE // Du blanc, du bois clair, des lignes épurées et des matériaux bruts, une musique douce, tout est pensé pour que votre halte à l’instituutti soit reposante et totalement HYGGE. Oui, « hygge », vous savez, ce terme scandinave (d’origine norvégienne mais très utilisé dans l’ensemble des pays nordiques et plus encore au Danemark), qui désigne une atmosphère jolie & intime où le bien-être est au centre de tout… Plus qu’une tendance, c’est un art de vivre, une mentalité, un état d’esprit. Vous pouvez dire qu’une déco est hygge car elle est douillette, chaleureuse. Mais vous pouvez aussi dire qu’un moment est hygge. Comme par exemple lorsque vous vous retrouvez le soir avec vos meilleurs amis et que vous buvez un très bon verre de vin accompagné de mets que vous aimez… Ou lorsque vous sirotez un jus de pamplemousse tranquillement dans un joli lieu comme le café Instituutti…

SOURIRE & FAIT MAISON // Ici, à l’institut finlandais, on est accueillis avec un sourire jusqu’aux oreilles. Ce jour-ci, il n’y avait certes pas de pâtisseries typiquement scandinaves comme les roulés à la cannelle ou les brioches finlandaises mais c’est parce que tout sent le fait maison. Peu de pâtisseries mais beaucoup de changement. Et c’est pas plus mal. Faites vous plaisir sur le café, ce sont des spécialistes. Pour moi, ce sera un grand verre de pamplemousse fraîchement pressé, j’avais bien trop soif. Et un cookie sablé. Etonnant et très bon. Jetez également un oeil aux boissons fraîches car elles sont originales, je reviendrais certainement goûter au jus de cornouiller… Quelqu’un a-t-il déjà testé ?

EYES AS BIG AS PLATES // Prochaine exposition photo à l’institut finlandais, le titre est tiré d’un conte norvégien où le monstre a des yeux aussi grand que des soucoupes… Avec ce projet, la finlandaise Riitta Ikonen et la norvégienne Karoline Hjorth ont décidé de personnifier les phénomènes naturels à travers des portraits de personnes âgées. Les images déjà présentes sur le site de l’institut finlandais laissent présager des photos d’une précision frappante, à l’onirisme et la poésie exacerbée.

Café Instituutti, Institut Finlandais, 60 rue des Ecoles, 75005 Paris / 01 40 51 89 09 / Du mardi au samedi de 9 h à 18 h & le dimanche de 10 h à 18 h

Exposition Eyes as big as plates / Du mercredi 30 avril au dimanche 14 septembre / Entrée libre

 

 

Café Instituutti, Institut finlandais
©David Foessel
Café Instituutti, Institut finlandais
©David Foessel
Café Instituutti, Institut finlandais
Jus de pamplemousse pressé & cookie sablé

Café Instituutti, Institut finlandais

Café Instituutti, Institut finlandais
Jus de pommes sauvages & Tiger Cake

 

 

 

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La Pâtisserie Cyril Lignac

La Pâtisserie Cyril Lignac

Gourmand & Croquant  

Cher Cyril Lignac,

Je me risque à l’exercice de la lettre, à la manière des correspondances du « Tube » de Daphné Bürki… Je dois vous avouer un terrible secret. Jusqu’à cette semaine, je n’avais pas encore poussé la porte de votre fameuse pâtisserie afin de garnir comme il se doit mon quatre heures… J’avais pourtant déjà succombé au charme chaleureux de vos deux brasseries et j’avais même frôlé l’extase gustative, rien de moins, devant votre cabillaud cuit tout doucement, blanc cristallin, sur des petits pois au lard… C’était la toute première fois, il y a quelques années. Rien que ce souvenir, et c’était d’ailleurs le jour de mon anniversaire, suffit à me faire monter l’eau à la bouche.

L’autre jour donc, j’organisais savamment mon détour -ou plutôt non, disons que c’était franchement un aller retour juste pour vos belles douceurs, une traversée de Paris avec pour trophées une tarte citronnée pour moi & un Paris Brest pour Lui. Car oui, nous étions deux. Les Bonnie & Clyde du sucre. Les deux merveilles installées sur de jolies assiettes à dessert et l’élégante boîte tamponnée « Pâtisserie Lignac » offerte au chat, je me surpris à entendre votre accent chantant pour décrire mon choix parmi vos créations. Et vous disiez « ah là, cetTE tarte, elle a des courbes heIN, moi j’aimE bIen, ça donne envie de la MaINger ! » Et de l’engloutir aussi sec.

Et bien je n’avais pas votre blouse de chef ceinture noire ni votre regard énigmatique à la dégustation mais c’était tout comme. Ni une, ni deux, je me suis prise pour Mercotte. Je l’ai tournée, retournée pour en apprécier toutes ses rondeurs de starlette jaune soleil. J’ai aimé la pâte sucrée croustillante, sa crème, onctueuse et soyeuse mais surtout, plus que tout, j’ai aimé le coulis en pointes transparentes, véritable surprise, pépite d’acidité. A tel point que tout de suite, j’ai eu envie de hurler : « Pourquoi en si petite quantité ? Ce coulis était la clé, il est malheureusement muselé ! » Car Chef Lignac, lorsque je la fais chez moi, ma tarte au citron a certes l’allure d’une pâtisserie de mémé mais j’aime y retrouver l’aigre du citron qui fait barrage au gras du beurre, et qui remporte à coup sûr l’affolement -et l’émoi- de mon palais. Si vous le voulez, Chef, c’est avec timidité, les mains tremblantes mais beaucoup de plaisir que je vous donnerais ma recette… Et en échange, vous me confirez comment vous avez su me convertir à cette douce et folle confrérie du Paris Brest -car Clyde n’a pas eu d’autre choix que de partager-, moi qui n’avait jusqu’à présent jamais compris l’engouement des autres pour ce gâteau…

D’un vulgaire chou à la crème, vous l’avez transformé à mes yeux en temple de la noisette, douceur, gourmandise & régression rassemblées sous le chapeau doré du chou. Sans parler du trésor que vous avez caché à l’intérieur, concentré de goût à peine dévoilé aux yeux mais imparable en bouche, un secret qui fait de votre Paris Brest une véritable gourmandise.

En attendant, à coup sûr, je reviendrais car votre éclair gianduja, chef Lignac, m’a fait pétiller l’oeil et la langue. Je n’ai pas dit mon dernier mot ni sorti ma dernière cuillère…

Doucement vôtre, &sperluette.

 

Dans ses pâtisseries, Cyril Lignac officie aux côtés de Benoit Couvrand, chef pâtissier de renom qui a choisi de mettre son talent pour ce projet après plusieurs années passées auprès de la Maison Fauchon. Deux boutiques, 27 rue Paul Bert dans le 11ème (testée) & 2 rue de Chaillot dans le 16ème.

Je vous laisse sur le portrait sucré-salé du Chef Lignac, que vous pouvez retrouver ainsi que d’autres informations sur le site officiel du chef.

« Mon mot préféré : Gourmandise 

L’odeur que je préfère : Le chocolat 

Le bruit que je préfère : Celui de ma cuisine en effervescence 

Mon plat préféré : Une côte de bœuf de l’Aubrac sauce béarnaise 

Mon dessert préféré : Un éclair au caramel beurre salé 

Ma devise : Ne pas oublier d’où on vient pour savoir où on va »

 

La Pâtisserie Cyril Lignac

La Pâtisserie Cyril Lignac

La Pâtisserie Cyril Lignac

La Pâtisserie Cyril Lignac

 

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Strobi, le lieu du crime !

Strobi, bistro contemporain paris

Déposition culinaire.

Oui oui. Rien que ça. Une fois n’est pas coutume, je teste avec plaisir de nouvelles adresses que j’ai tout de suite envie de vous faire partager mais voilà, prise dans mon élan, emportée par ma gourmandise dévorante, j’en oublie presque toujours de faire des photos. Toutes celles de l’article seront donc issues de la page facebook du Strobi, lieu du crime, objet de l’enquête. Continuer la lecture de « Strobi, le lieu du crime ! »

Le Chocolat, Alain Ducasse

Chocolat Alain Ducasse

La Chocolaterie selon Ducasse.

Vous l’aurez compris, j’ai un sérieux penchant pour le chocolat (je vous parlais il y a peu de tartelettes chocolat-café et du fameux chocolat chaud d’Angelina…) et comme le Père Noël est une personne bien avisée, j’ai eu la chance de découvrir sous mon sapin une belle tablette toute droit sortie de la Manufacture d’Alain Ducasse, située rue de la roquette dans le 11ème. Continuer la lecture de « Le Chocolat, Alain Ducasse »

Miam au Jeanne B !

Jeanne B, Paris

Invitation en forêt scandinave. 

Jeanne B, c’est une épicerie fine, façon traiteur délicat, une rôtisserie, une belle table d’hôtes au sens chaleureux du terme et un repas en forêt. Tout ça. J’aime bien les concepts de restaurants léchés jusqu’au bout des doigts et celui-ci en fait partie.

Parce que la décoration, aux lignes épurées, vous emmène tout droit vers un charmant jardin d’hiver scandinave, le blanc de la forêt de bouleaux sur un bleu métallique. Et tout en haut, un cerf.

Parce que la carte, simple et sur l’ardoise, se compose au gré des saisons et des paniers du marché. Et que le vin vous est servi en carafe, puisque Jeanne B préfère traiter seulement avec les magnums.

Parce que les assiettes sont un délice de présentation et que les papilles s’agitent à leur vue. Et qu’elles ont raison.

Enfin parce que l’accueil chaleureux et professionnel, enveloppe notre venue du doux plaisir d’être comme à la maison…

Pour ma part, j’ai commencé avec un gros artichaut à éplucher comme en enfance, puis j’ai continué avec le fameux croque homard de Jeanne B à la hauteur de mes attentes. J’en garde encore le goût du fromage de son pain brioché et la fermeté des morceaux de homard, cuits juste comme il faut. Délice. En accompagnement, du vin blanc Faugères et un Sancerre. Tous deux excellents.

Pour le soir, c’est menu à 23€ (entrée/plat ou plat/dessert) ou 27€ (la totale). Un excellent rapport qualité prix à mon sens. Notez tout de même que de nombreux plats du menu comportent un supplément. Comptez donc plutôt une enveloppe à 30€ ou 35€ sans les vins, par personne.

Miss Jeanne B, l’ensorcellement est réussi. Ta balade en forêt m’a conquise !

Jeanne B, 61 Rue Lepic, 75018 Paris
01 42 51 17 53

Jeanne B, Paris
Jeanne B, 61 rue Lepic, Paris (photo Blog L’Evasion des Sens)
Jeanne B, Paris
Jeanne B, Paris (photo Blog L’Evasion des Sens)
Jeanne B, Paris
Feu le Gros Artichaut qui fut très bon & Le Croque Homard

Jeanne B, Paris

Jeanne B, Paris

Jeanne B, Paris

Jeanne B, Paris

Pour plus d’informations, rendez vous sur le site de Jeanne B, mais aussi sur le site du Fooding ou de l’Evasion des sens pour plus d’avis. 

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