Liane rouge.
Connaissez-vous HollySiz ? Derrière ce nom de groupe se cache un tout petit bout de femme qui aime bousculer les évidences. Les idées préconçues, très peu pour elle ! D’une façon presque enfantine et pourtant si rock, elle affirme un style posé & réfléchi. Alors inutile de vous attarder sur le fait qu’elle s’appelle Cécile Cassel, et qu’elle a une large famille bien connue et pour amis des gens qui foulent régulièrement les tapis rouges (tous présents hier soir à la Cigale). Sur scène, elle a trouvé sa place. Et sa joie est communicative. On l’aime dès le premier sourire rouge baiser lancé, et d’autant plus que tout le reste n’est que rythme & talent.
MA RENCONTRE AVEC HOLLYSIZ // Instant confession. J’allais au concert de HollySiz sans vraiment savoir si j’allais être totalement conquise. Envoûtée par les rythmes dansants de Come back to me, je me suis vite retrouvée avec son 1er album My Name Is entre les mains. J’ai aimé son sens millimétré du rythme, ses instants électriques & ses mélodies mélancoliques assumées. J’ai aussi aimé plus que tout la voix de Cécile Cassel, chaude et profonde, et les textes de l’album qu’elle a entièrement écrit… Mais voilà, je ne l’ai pas passé en boucle, attendant plus que tout de la rencontrer en live afin d’éviter les sonorités trop plates de l’album studio.
DERBIES & DAISY DUKE // Dans cette Cigale pleine à craquer, je ne sais pas si c’est le magnifique morceau composé avec les Brigitte et secrètement rêvé pour mettre en musique un James Bond réalisé par Quentin Tarantino, mais HollySiz m’a terriblement fait penser à l’univers de ce réalisateur dantesque. Une liane en transe, qui bouge si bien qu’il est impossible de rester de marbre. Un personnage de femme comme les aime Tarantino, bouillonnante & forte, sensuelle, & au style affirmé. Derbies vernies & Daisy Duke rouge flamboyant (comprenez mini short, du nom de l’héroïne de Shérif, fais moi peur, qui portait ces shorts courts et moulants), tignasse folle blonde platine, elle serait presque une cousine (pas si) éloignée des Jackie Brown, Mia Wallace et autres guerrières de feu de Tarantino…
Vous l’aurez compris, HollySiz c’est avant tout un univers. Ajoutez à cela de très bons musiciens, une complicité évidente entre eux, & la performance vocale sans faille de Cécile Cassel malgré son déhanchement sans limite et le spectacle devient impressionnant. HollySiz dessine les contours d’une pop intense qui s’amuse à se jouer des codes. Les influences sont éclectiques, du rock au hip-hop, mais toujours centrées autour de la voix. Rauque, accidentée, chaude & même parfois de tête, et ça, on aime bien. Elle tente HollySiz, et elle a raison ! Sur scène, le visuel est rouge, rayé, contrasté, tout en hauteur… et franchement bien éclairé. Elle nous a dit avoir grandi dans le 18ème et rêvé de faire un jour La Cigale : défi relevé ! Je vous laisse sur quelques images en live de HollySiz !
Pour info, elle continue sa tournée à travers la France et repassera par Paris à l’Olympia le 22 octobre prochain ! Il reste des places !
Enfin, un dernier mot sur sa 1ère partie qui m’a vraiment séduite, nous avons fait la connaissance du surréaliste Adanowsky. Une pop décalée voire absurde, extrêmement dansante lorsqu’elle flirte avec la voix de tête de son chanteur Adan Jodorowsky… A creuser ! Vous connaissez ?
- Le site officiel de Hollysiz
- Sa chaîne YouTube
- Auguri Productions
- Son interview pour les Inrocks
- Adanowsky
C’était un concert survolté et pleins d’émotions. Prenez vos places pour l’Olympia, ça vaut vraiment le détour.
Et j’ai oublié de mentionner aussi dans l’article qu’elle ajoute au concert de nouvelles chansons écrites après la sortie de l’album !
Je vais essayer d’écouter l’album demain au labo 😉
Super article, j’y étais et c’était fou. On a senti son émotion et ça fait chaud au coeur une vraie artiste.
Oui, elle a su nous inclure dans son spectacle avec beaucoup de finesse, en nous faisant partager ses émotions. c’était un magnifique concert, VIBRANT ! Merci pour ton commentaire June 😉